Michel Moretti(rogé)
:sculpteur-peintre

Projet sculptural 1 : pour Boulogne-Billancourt
Sculpture en live : Arrêt Landowski

Réflexion urbaine sur la base de la vie du célèbre Paul Landowski

Cette sculpture représente un homme qui est assis à coté d'une  jeune femme. Cet homme est Paul Landowski.   Il est légèrement incliné vers elle, lui modèle le visage. Il est accompagné par un homme de couleur, en station debout, habillé de vêtements de l'époque de la guerre de sécession. A ses pieds, une fillette, en enfant de troupe, à côté de la fillette, un chien, une tête de cheval dépasse de la tête de l'homme-soldat. Tout ce monde se trouve à un arrêt de bus qui est, soit existant, soit construit pour cet événement, ce qui crée entre l'urbanisme et l'expression de l'auteur un lien nouveau. Il participe à la vie urbaine en quelque sorte.

La structure de cet arrêt de bus prendra un ton étrange, soit déguisé si l'arrêt est d'origine, déjà en place ou travaillé de manière intemporelle et gothique, avec des signes le faisant appartenir à un monde différent. Il y aurait cet homme, penché, assis et incliné vers cette jeune femme, un homme de couleur debout, une tête de cheval sur son épaule, un enfant à ses pieds, une fillette en enfant de troupe et un chien. Tous les cinq, si l'on peut dire,  attendent ce bus, lien entre les vivants et les morts, Peut-être un aéroglisseur... Station d'anticipation de de l'Au-delà.

Durant la réalisation de cette sculpture qui durera 3 jours ( fêtée à la fin du 3ème jour par la date-anniversaire de  la mort de Paul Landowski. Le sculpteur devient acteur et illustre la sculpture en direct ou de manière différée (prises caméra, filmS)   par des textes une vie courte plus ou moins romancée de  Paul Landowski.
Les  textes faisant effet de nouvelles seront exposés plus tard.

Il y a donc une interaction entre le public, le Sculpteur (et Acteur) Michel Rogé, racontant des faits historiques inspirés ou purement inventés par monologues et dialogues, quand les montages seront effectués.  Evidemment, Michel joue le rôle de Paul Landowski ainsi que celui du Sculpteur.

Parfois,  le vrai Paul Landowski, interprété par Michel, vient gêner ou aider le Sculpteur dans sa réalisation par de judicieux conseils, par sa propre histoire. Michel n'est pas bon élève mais s'y soustrait et en profite aussi.






THEMATIQUE :

Concept Mémoire Urbaine

Il s'agit pour l'artiste d'associer visuellement cet arrêt de bus, regroupant des êtres humains, en station assise, debout, dont les statues sont définitivement érigées, dans l'attente, dans un mutisme étrange. La chose réalisée devrait ressembler quelque peu à un monument auquel il faudrait ajouter, pour confondre les deux, un lien qui serait une corde ou une chaîne, accompagnant souvent ceux-ci.

Il s'agit au départ d'un sculpteur qui se voit, pour des raisons de non-reconnaissance de son art, aller vers différents médiums que sont l'écriture, le théâtre, la musique. S'il ne peut se montrer, il va se parfaire. Il a  cette envie de faire que sa sculpture soit pluridisciplinaire, qu'elle prenne de l'amplitude.  Il surenchérit par le fait que Paul Landowski lui aurait soufflé que, seul, lui, Michel Rogé, pouvait lui permettre d'accéder aux cieux, de le faire partir vers la lumière, pourvu que tous deux en même temps, ils s'exécutent dans une œuvre éliminant tout regret et mettant en exergue leur exaltation.

Explication par le sujet :

Le banc d'un arrêt de bus reste le seul endroit où Paul Landowski peut, après sa mort, durant quelques heures , dans un cercle interminable, chaque jour,  observer la vie, de son arrêt, ou dedans si les vivants s'assoient. Dans la réminiscence de sa passion, de son travail, il voudrait modeler et puis sculpter.  Paul ne peut qu'observer. S'il touche  la vie, il la traverse. Cet arrêt de bus est un pont entre la vie et la mort mais il associe cette station  où les êtres sont arrêtés, debout ou assis, dans l'attente,  aux monuments qu'il a créés. Il est vrai que des êtres humains attendant dans différentes positions nous font penser à certains monuments.  Donc, le plus souvent, il regarde, avec cette envie de modeler, de caresser, sans lubricité, ni autres pensées. La seule intervention possible pour lui entre le monde réel et le monde spectral, c'est de pouvoir dialoguer avec Michel Rogé, à qui il insuffle l'idée de sculpter pour lui.  

Cet arrêt est desservi par l'autocar des défunts mais aussi par l'autocar des vivants. Celui des défunts n'arrive jamais. Il arrivera quand Michel Rogé pourra représenter ce que lui a soufflé Paul  (convenablement la scène citée précédemment), scène rassemblant différents thèmes illustrés par Landowski bien avant lui.  

Il existe bien un car qui pourrait l'emmener vers la lumière et le détacher de cette vie mitoyenne difficile "à vivre"  (si l'on peut dire puisqu'il est mort), lui faisant vivre quelques heures de lucidité dans la journée à cet arrêt, cercle incessant.  Mais il lui faut pour ça que Michel le cristallise, lui, sculptant d'autres  personnages.   
Pour ce faire, s'installe une discussion entre Paul, l'ectoplasme génial et Michel, le sculpteur déjà averti mais apprenti. Tous deux sont contemporains, en veine de travail  et de reconnaissance. Quelques regrets les lient... C'est peut-être pour cela que quelque chose d'étrange passe entre eux. Ce n'est pas sans heurt que Michel suit les conseils de son pair. Ils font plutôt mauvais ménage mais l'oeuvre réalisée, le modeleur voit monter Paul dans un car lumineux. Il remercie son mentor qui s'évanouit bientôt, lui et son transport. Ils disparaissent.  





TECHNIQUE ET FINANCIER :

Armature des personnages + celle de l'arrêt de bus = 350 euros
Si uniquement celle des personnages = 180 euros

Salaire sculpteur = 3500 euros (pour 3 jours de travail)

Matière première : 2500 kg de terre d'argile, fournie gracieusement par la Société YMERIS, partenaire. Déplacement et transport non comptés.

Défraiement =  1000 euros

Outillage = 300 euros

Mini écran (prêté ou acheté)... Tablette, ordinateur... présent sur le terrain, permettant de visualiser ce qui a été effectué sur le moment, filmé, à savoir le rapport Acteur-Sculteur-Sculpture, travail de sculpteur et les différentes scènes théâtrales.

Ce plan financier n'est pas immuable. Il s'adresse en particulier, à l'accès de la place travail pour réaliser la sculpture, donc le droit d'installation et si la Ville de Boulogne-Billancourt le veut, sa participation financière.
Il s'adresse à des partenaires voulus: YMERIS , ARTE , la R.A.T.P., la Ville de Boulogne-Billancourt, le Conseil Général, etc...

La sculpture en elle-même, une fois réalisée, devra être découpée et cuite, s'il y a commande. Elle sera vendue au prix de 12 000 euros.
Dans ce montant, sont compris :
- Découpe de la sculpture,
- Cuisson de la sculpture,  
- Patine de la sculpture,
- Clef USB, contenant en mémoire, un film sculpturo-théâtral, relatant l'action, que tous pourront visualiser, en entrant un périphérique dans la sculpture, par le biais d'une tablette, d'un télephone, etc...